15 mars 2009
7
15
/03
/mars
/2009
07:17
A la question posée aux français, de savoir quelle personnalité politique s'occupe le mieux de leurs problèmes, Olivier Besancenot arrive largement en tête avec 43% des suffrages devant la première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry (33%), Bertrand Delanoë (31%) et la présidente PS de la région Poitou-Charentes Ségolène Royal (30%). Nicolas Sarkozy arrive ensuite, avec 28%. « En cette période de crise, les Français semblent délaisser les politiques 'mous' installés sur une ligne 'floue' au profit de ceux développant un discours simple et volontaire », dit l'institut d'études BVA qui a produit ce sondage.
Ouf ! ces indications peuvent réconcilier un certain nombre de citoyennes et de citoyens avec... la politique.
Serait-ce la fin de la « pensée unique », reposant sur des principes immuables d'une gestion sans aucun risque des carrières de gens qui comptent ? Serait-ce le retour des différences idéologiques nettes et tranchées qui font qu'être de Gauche ou de Droite ne recouvre pas les mêmes réalités ? Serait-ce enfin le début d'une ère nouvelle, celle du parler vrai, du dialogue direct et de la volonté d'assumer devant l'opinion les choix que l'on fait ? Ce n'est probablement qu'une tendance, mais les prochaines élections européennes prouveront qu'elle évolue à grande vitesse dans l'opinion. Pour l'avoir compris avant les autres, certains hommes politiques sont en passe de tirer les marrons du feu. C'est d'ailleurs parce que le filon devient intéressant que la gauche de la Gauche ne parviendra pas à un accord.
En fait, chacun (NPA, Parti de Gauche+PCF, verts et altermondialistes, LO) va partir au combat persuadé qu'il obtiendra une partie de cette tendance allant vers une radicalisation des positions. A droite, où l'on ne se nourrit que d'études d'opinion, on a allumé le contre feu politique : tous ceux qui s'opposent nettement à ce libéralisme économique dévastateur sont désormais classés, par la Ministre de l'Intérieur elle-même, dans la catégorie dangereuse de « l'ultra gauche ». La stigmatisation de l'opposition idéologique va s'amplifier, car elle risque de faire tomber les masques d'un comportement présenté comme pragmatique et dénué justement de toute... idéologie. Il est vrai que depuis maintenant une décennie, au nom de l'intérêt général, on ne conjugue plus des égos ou des intérêts particuliers.
Or les gens dans la difficulté ne souffrent plus les demi-mesures, les reculs sur les valeurs, le refus d'assumer ce que l'on dit, ce que l'on fait et ce que l'on est ! Ils veulent des propos et des solutions simples à des réalités quotidiennes. Ils commencent à se rendre compte que le bling-bling ou les exonérations de tous poils ne servent qu'à gruger les déserteurs du combat des idées. Ce sondage marque une véritable rupture !
Illico, les spécialistes de l'opinion dominante ont sauté sur l'occasion qui leur est offerte. Jean François Kahn s'est réjoui, vendredi, que les « notables poussiéreux » (ailleurs on les appellerait les éléphants) du Mouvement démocrate soient « partis à l'UMP ». Tête de liste de la formation centriste pour les élections européennes de juin, dans la circonscription Grand Est, Jean-François Kahn a estimé sur i-Télé que leur départ constituait un « avantage ».
LA REVOLUTION SELON KAHN
« Je me balade dans toute la France et je vois (des) socialistes et (des) UMP (qui sont) des copains. Evidemment, des copains, parce que je les connais depuis 35 ans; ils sont toujours là. Ils ne croient plus en rien. Ces espèces de notables poussiéreux... », a déclaré l'ancien journaliste. Il a seulement oublié qu'il y a aussi des Modem poussiéreux, qui sont copains, selon ce qui les arrange, avec la Droite ou avec la gauche. On pourrait même lui en trouver des jeunes pas très « poussiéreux ».
A la question de savoir s'il y a, en effet, des « notables » au MoDem, Jean François Kahn a répondu : « Il y en avait. On les a perdus. Ils sont tous partis. Vous n'imaginez pas l'avantage que ça donne. On n'a plus ces notables poussiéreux, ils sont partis à l'UMP. Formidable ! ». Le candidat du parti de François Bayrou a par ailleurs annoncé qu'il allait « faire des propositions sur la crise, très nettes, dans un mois. Vous verrez, c'est quand même autre chose que le plan de relance de Madame Aubry », a-t-il ajouté, estimant qu'il fallait « quelque chose de plus original, de plus innovant ». Il a estimé aussi que la crise financière et économique actuelle était « pire que celle de 29 », et prôné une « révolution » (sic) qui mettrait « l'Homme au centre de la société ».
« L'Etat doit maintenant se mettre au service de l'Homme, l'argent doit être au service de l'Homme et non le contraire, c'est le cœur de la révolution que nous proposons », a déclaré le néo-Bayrouiste ! « La crise de 29 a débouché sur le stalinisme d'un côté et le fascisme de l'autre. Si on n'est pas capable de proposer un autre système, les gens qui ne peuvent plus accepter cette société qui s'écroule, risquent d'écouter des voix qui leur proposeront de mettre le sol, le sang ou la race au centre », a-t-il poursuivi.
Le candidat Modem a par ailleurs dénoncé l'incohérence du gouvernement pour combattre la crise: « le plan de relance, c'est 5 milliards en une fois, et le paquet fiscal, c'est 13 milliards par an. Avec le recul, c'est une folie ». Il a compris, le bougre, car il est intelligent : pour espérer manger des voix à des socialistes balbutiants, il faut être plus socialistes qu'eux. Au moins le temps d'une campagne ! Lui aussi refuse de se ranger dans le camp des « politiques mous »... en se revendiquant du centre ! Voici un concurrent potentiel pour... l'ultra gauche, à moins que ce ne soit qu'un surfer sur la meilleure vague actuelle pour arriver sur la plage de la réussite.
DES EGOS DEMESURES
Il est vrai que, par les temps qui courent, le méli-mélo idéologique entretenu par Nicolas Sarkozy fait de plus en plus de ravages dans l'opinion. Avec une « ouverture récompense » il a tenté de démontrer, avec des figures socialistes historiques, que l'écart « idéologique » n'était qu'une question d'intéressement aux bénéfices. Michel Rocard a ainsi confirmé sa future nomination au poste d'ambassadeur de France chargé des négociations internationales relatives aux pôles Arctique et Antarctique. Une déclaration qui a jeté un froid rue de Solférino, car après avoir eu des difficultés à gérer les tentations de Jack Lang ,on va désormais avoir à lutter contre les penchants mégalos de l'ex-fondateur du PSU !
A l'occasion de l'inauguration d'une école à Saint-Brieuc, il a confirmé qu'il serait nommé mercredi prochain. « Ne riez pas de l'Arctique, c'est le concentré de tous les drames planétaires à la fois », a-t-il lancé devant des élus. « C'est une zone de non droit où n'importe qui peut faire n'importe-quoi », a-t-il ajouté. « Je suis le seul homme politique français qui me soit occupé de cela. Mon risque, c'est que ma nomination laisse penser que j'ai de la proximité politique ou de gestion économique avec le président de la République française actuel, je préfère vous signaler que ce n'est pas le cas », a-t-il aussi ajouté. Mais le mal est fait pour ses amis, et le bien le sera pour le NPA, le Parti de Gauche, les Verts qui ne manqueront pas de souligner ce ralliement... réputé non idéologique !
Nicolas Sarkozy continue en fait son « recasage » des damnés du Parti Socialiste. Après avoir nommé Jack Lang émissaire spécial à Cuba, pour relancer les relations avec l'île communiste, le président français joue avec les hochets. Et cette nomination pourrait bien n'être qu'un titre honorifique, voire le testament politique d'un Michel Rocard, dont l'Histoire se souviendrait qu'il fut, 40 ans après mai 68, nommé ambassadeur des bébés phoques, des pingouins et des ours blancs. Olivier Besancenot aura beau jeu d'être l'ambassadeur des travailleurs, des salariés, des licenciés et des précarisés, tout autant en péril que leurs « homologues » des pôles !
RESULTATS QUI VONT SURPRENDRE
A l'extrême droite, on a aussi parfaitement compris que le vent tournait. Il faut se démarquer de la politique Sarkozyste, pourtant fortement inspirée du programme du FN sur l'éducation, l'immigration, ou la sécurité...Le FN fait du « retour des nations » et du « patriotisme économique » une solution à la crise, et Jean-Marie Le Pen prononcera aujourd'hui un discours sur le thème de la crise et du rôle joué, selon lui, par l'Europe dans son aggravation. Aux européennes, « on va avoir des résultats qui vont en surprendre plus d'un », a assuré le Président de ce qu'il reste du FN. Son pronostic? « Un recul de l'UMP et une montée des oppositions et singulièrement du FN. Aux élections européennes on a toujours fait 10 à 11%, on sera dans ces eaux-là, plus peut-être, compte tenu de la crise et de l'impact qu'elle va avoir sur l'opinion », a-t-il estimé.
Cette perspective va être partagée par de multiples listes qui vont tenter de se frayer un chemin dans le maquis idéologique actuel. Pas facile, quand on s'adresse à des électrices et des électeurs qui ont perdu leurs repères sous l'influence de prises de position pour le moins sinueuses.
A force d'avoir brouillé les signaux forts du débat démocratique, à force d'avoir estompé les divergences de fond, à force d'avoir ringardisé les idées fortes, au prétexte qu'elles n'étaient plus de notre époque, on a, comme dirait « Jean François Karl Kahn Marx », oublié que la politique ne devrait être conduite qu'au service des femmes et des hommes et pas du capital et du profit ! Il est vrai que cette simple affirmation suffira bientôt à être classé parmi les suppôts de l'ultra gauche, vous savez, parmi ces gens déphasés qui croient que notre société est tout bonnement inégalitaire, injuste, liberticide. Ils vivaient et luttaient avec le sentiment d'être oubliés, marginalisés, incompris au nom du réalisme politique. Qui sait si demain on ne va pas leur trouver quelques mérites ? Cherchez pourquoi !
Mais je déblogue...
Ouf ! ces indications peuvent réconcilier un certain nombre de citoyennes et de citoyens avec... la politique.
Serait-ce la fin de la « pensée unique », reposant sur des principes immuables d'une gestion sans aucun risque des carrières de gens qui comptent ? Serait-ce le retour des différences idéologiques nettes et tranchées qui font qu'être de Gauche ou de Droite ne recouvre pas les mêmes réalités ? Serait-ce enfin le début d'une ère nouvelle, celle du parler vrai, du dialogue direct et de la volonté d'assumer devant l'opinion les choix que l'on fait ? Ce n'est probablement qu'une tendance, mais les prochaines élections européennes prouveront qu'elle évolue à grande vitesse dans l'opinion. Pour l'avoir compris avant les autres, certains hommes politiques sont en passe de tirer les marrons du feu. C'est d'ailleurs parce que le filon devient intéressant que la gauche de la Gauche ne parviendra pas à un accord.
En fait, chacun (NPA, Parti de Gauche+PCF, verts et altermondialistes, LO) va partir au combat persuadé qu'il obtiendra une partie de cette tendance allant vers une radicalisation des positions. A droite, où l'on ne se nourrit que d'études d'opinion, on a allumé le contre feu politique : tous ceux qui s'opposent nettement à ce libéralisme économique dévastateur sont désormais classés, par la Ministre de l'Intérieur elle-même, dans la catégorie dangereuse de « l'ultra gauche ». La stigmatisation de l'opposition idéologique va s'amplifier, car elle risque de faire tomber les masques d'un comportement présenté comme pragmatique et dénué justement de toute... idéologie. Il est vrai que depuis maintenant une décennie, au nom de l'intérêt général, on ne conjugue plus des égos ou des intérêts particuliers.
Or les gens dans la difficulté ne souffrent plus les demi-mesures, les reculs sur les valeurs, le refus d'assumer ce que l'on dit, ce que l'on fait et ce que l'on est ! Ils veulent des propos et des solutions simples à des réalités quotidiennes. Ils commencent à se rendre compte que le bling-bling ou les exonérations de tous poils ne servent qu'à gruger les déserteurs du combat des idées. Ce sondage marque une véritable rupture !
Illico, les spécialistes de l'opinion dominante ont sauté sur l'occasion qui leur est offerte. Jean François Kahn s'est réjoui, vendredi, que les « notables poussiéreux » (ailleurs on les appellerait les éléphants) du Mouvement démocrate soient « partis à l'UMP ». Tête de liste de la formation centriste pour les élections européennes de juin, dans la circonscription Grand Est, Jean-François Kahn a estimé sur i-Télé que leur départ constituait un « avantage ».
LA REVOLUTION SELON KAHN
« Je me balade dans toute la France et je vois (des) socialistes et (des) UMP (qui sont) des copains. Evidemment, des copains, parce que je les connais depuis 35 ans; ils sont toujours là. Ils ne croient plus en rien. Ces espèces de notables poussiéreux... », a déclaré l'ancien journaliste. Il a seulement oublié qu'il y a aussi des Modem poussiéreux, qui sont copains, selon ce qui les arrange, avec la Droite ou avec la gauche. On pourrait même lui en trouver des jeunes pas très « poussiéreux ».
A la question de savoir s'il y a, en effet, des « notables » au MoDem, Jean François Kahn a répondu : « Il y en avait. On les a perdus. Ils sont tous partis. Vous n'imaginez pas l'avantage que ça donne. On n'a plus ces notables poussiéreux, ils sont partis à l'UMP. Formidable ! ». Le candidat du parti de François Bayrou a par ailleurs annoncé qu'il allait « faire des propositions sur la crise, très nettes, dans un mois. Vous verrez, c'est quand même autre chose que le plan de relance de Madame Aubry », a-t-il ajouté, estimant qu'il fallait « quelque chose de plus original, de plus innovant ». Il a estimé aussi que la crise financière et économique actuelle était « pire que celle de 29 », et prôné une « révolution » (sic) qui mettrait « l'Homme au centre de la société ».
« L'Etat doit maintenant se mettre au service de l'Homme, l'argent doit être au service de l'Homme et non le contraire, c'est le cœur de la révolution que nous proposons », a déclaré le néo-Bayrouiste ! « La crise de 29 a débouché sur le stalinisme d'un côté et le fascisme de l'autre. Si on n'est pas capable de proposer un autre système, les gens qui ne peuvent plus accepter cette société qui s'écroule, risquent d'écouter des voix qui leur proposeront de mettre le sol, le sang ou la race au centre », a-t-il poursuivi.
Le candidat Modem a par ailleurs dénoncé l'incohérence du gouvernement pour combattre la crise: « le plan de relance, c'est 5 milliards en une fois, et le paquet fiscal, c'est 13 milliards par an. Avec le recul, c'est une folie ». Il a compris, le bougre, car il est intelligent : pour espérer manger des voix à des socialistes balbutiants, il faut être plus socialistes qu'eux. Au moins le temps d'une campagne ! Lui aussi refuse de se ranger dans le camp des « politiques mous »... en se revendiquant du centre ! Voici un concurrent potentiel pour... l'ultra gauche, à moins que ce ne soit qu'un surfer sur la meilleure vague actuelle pour arriver sur la plage de la réussite.
DES EGOS DEMESURES
Il est vrai que, par les temps qui courent, le méli-mélo idéologique entretenu par Nicolas Sarkozy fait de plus en plus de ravages dans l'opinion. Avec une « ouverture récompense » il a tenté de démontrer, avec des figures socialistes historiques, que l'écart « idéologique » n'était qu'une question d'intéressement aux bénéfices. Michel Rocard a ainsi confirmé sa future nomination au poste d'ambassadeur de France chargé des négociations internationales relatives aux pôles Arctique et Antarctique. Une déclaration qui a jeté un froid rue de Solférino, car après avoir eu des difficultés à gérer les tentations de Jack Lang ,on va désormais avoir à lutter contre les penchants mégalos de l'ex-fondateur du PSU !
A l'occasion de l'inauguration d'une école à Saint-Brieuc, il a confirmé qu'il serait nommé mercredi prochain. « Ne riez pas de l'Arctique, c'est le concentré de tous les drames planétaires à la fois », a-t-il lancé devant des élus. « C'est une zone de non droit où n'importe qui peut faire n'importe-quoi », a-t-il ajouté. « Je suis le seul homme politique français qui me soit occupé de cela. Mon risque, c'est que ma nomination laisse penser que j'ai de la proximité politique ou de gestion économique avec le président de la République française actuel, je préfère vous signaler que ce n'est pas le cas », a-t-il aussi ajouté. Mais le mal est fait pour ses amis, et le bien le sera pour le NPA, le Parti de Gauche, les Verts qui ne manqueront pas de souligner ce ralliement... réputé non idéologique !
Nicolas Sarkozy continue en fait son « recasage » des damnés du Parti Socialiste. Après avoir nommé Jack Lang émissaire spécial à Cuba, pour relancer les relations avec l'île communiste, le président français joue avec les hochets. Et cette nomination pourrait bien n'être qu'un titre honorifique, voire le testament politique d'un Michel Rocard, dont l'Histoire se souviendrait qu'il fut, 40 ans après mai 68, nommé ambassadeur des bébés phoques, des pingouins et des ours blancs. Olivier Besancenot aura beau jeu d'être l'ambassadeur des travailleurs, des salariés, des licenciés et des précarisés, tout autant en péril que leurs « homologues » des pôles !
RESULTATS QUI VONT SURPRENDRE
A l'extrême droite, on a aussi parfaitement compris que le vent tournait. Il faut se démarquer de la politique Sarkozyste, pourtant fortement inspirée du programme du FN sur l'éducation, l'immigration, ou la sécurité...Le FN fait du « retour des nations » et du « patriotisme économique » une solution à la crise, et Jean-Marie Le Pen prononcera aujourd'hui un discours sur le thème de la crise et du rôle joué, selon lui, par l'Europe dans son aggravation. Aux européennes, « on va avoir des résultats qui vont en surprendre plus d'un », a assuré le Président de ce qu'il reste du FN. Son pronostic? « Un recul de l'UMP et une montée des oppositions et singulièrement du FN. Aux élections européennes on a toujours fait 10 à 11%, on sera dans ces eaux-là, plus peut-être, compte tenu de la crise et de l'impact qu'elle va avoir sur l'opinion », a-t-il estimé.
Cette perspective va être partagée par de multiples listes qui vont tenter de se frayer un chemin dans le maquis idéologique actuel. Pas facile, quand on s'adresse à des électrices et des électeurs qui ont perdu leurs repères sous l'influence de prises de position pour le moins sinueuses.
A force d'avoir brouillé les signaux forts du débat démocratique, à force d'avoir estompé les divergences de fond, à force d'avoir ringardisé les idées fortes, au prétexte qu'elles n'étaient plus de notre époque, on a, comme dirait « Jean François Karl Kahn Marx », oublié que la politique ne devrait être conduite qu'au service des femmes et des hommes et pas du capital et du profit ! Il est vrai que cette simple affirmation suffira bientôt à être classé parmi les suppôts de l'ultra gauche, vous savez, parmi ces gens déphasés qui croient que notre société est tout bonnement inégalitaire, injuste, liberticide. Ils vivaient et luttaient avec le sentiment d'être oubliés, marginalisés, incompris au nom du réalisme politique. Qui sait si demain on ne va pas leur trouver quelques mérites ? Cherchez pourquoi !
Mais je déblogue...