20 mai 2008
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07:35
En fait l'essentiel de la vie politique est désormais consacrée à la mise en ligne médiatique des annonces que l'on à faire. Quitte à démentir la vérité de la veille par un rectificatif du lendemain et une reculade d'après-demain, les gouvernants de tous les pays savent qu'ont ne revient jamais sur une bonne première impression. C'est le cas pour le sarkozysme qui s'épuise dans des aller-retour démoralisants pour ses troupes mais qui ne semble avoir aucune prise sur l'opinion dominante qui refuse les réformes mais ne fait absolument pas confiance aux maigres solutions proposées par l'opposition. Partout le masque de la réforme craque aux entournures. Il se lézarde dans tous les secteurs. Il s'effrite sous l'influence d'un vent mauvais venu du large, c'est à dire du reste du monde. Hier le gazole a pulvérisé ses records avec le risque de devenir plus cher que... le sans plomb !
Les prix du gazole, de l'essence et du fioul domestique ont atteint de nouveaux records la semaine dernière, dans le sillage de la flambée du pétrole brut, selon des chiffres de l'Union française de l'industrie pétrolière (Ufip) publiés hier sur son site. Le litre de gazole, carburant le plus consommé en France, dépassait 1,41 € le litre, à 1,4105 €, après un record de 1,3480 € la semaine précédente, précise l'Ufip. Celui de l'essence SP95 est monté à 1,4454 €, contre 1,4155 € une semaine plus tôt. Quant au prix du fioul, il a atteint 0,9627 € le litre contre 0,9080 €. Ce sont les réalités réduisant à néant toutes les affirmations sur le pouvoir d'achat. Les familles sans transport collectif vont être les premières victimes de l'étalement urbain avec ses conséquences terribles sur le coût du déplacement quotidien « domicile travail ». Conjugué parfois à des taux d'emprunts variables pour l'habitation ou la consommation, l'effet « pétrole » va générer une crise du crédit en France. Aucune mesure ne parviendra à juguler cette réalité d'autant que la précarisation de l'emploi n'arrange pas l'angoisse qui monte dans les « pavillons » français. Les promesses gouvernementales non tenus (NDLR : j'ai à de nombreuses reprises démontré qu'elles ne se seraient jamais dans un tel contexte) vont conduire à un désenchantement très dangereux vis à vis du politique.
Le mouvement des marins-pêcheurs contre la hausse du prix du gazole s'est amplifié sur une grande partie du littoral atlantique, de la Manche et de la Méditerranée, avec les blocages des dépôts de... carburants de La Rochelle et du port pétrolier de Lavera près de Marseille. Du Pas-de-Calais aux Bouches-du-Rhône, les marins bloquent l'accès aux ports ou laissent les bateaux à quai en attendant la réunion du comité de suivi du plan d'aide de la filière, de 310 millions d'euros sur trois ans, que doit présider le ministre de l'Agriculture et de la Pêche.
Michel Barnier s'est dit prêt hier soir à envisager une mise en place « plus rapide » et des « compléments » à ce plan annoncé en janvier dont on sait qu'il n'a pas encore été appliqué.
LA GUERRE DU PETROLE
Les premiers effets du blocage des dépôts ont été ressentis à La Rochelle où des stations service ont été prises d'assaut par les automobilistes craignant une éventuelle pénurie. Les dépôts de carburant du port de commerce, qui alimentent tout le Centre Ouest, sont bloqués depuis dimanche soir. Le mouvement de grogne des professionnels a gagné lundi la Méditerranée où l'accès au port pétrolier de Lavera (Bouches-du-Rhône) a été bloqué dans la matinée. Le dépôt de carburant du port de Sète (Hérault) a également été bloqué. L'essentiel du financement du plan d'aide aux pêcheurs proviendra d'une taxe de 2% prélevée sur la vente de poissons dans la grande distribution.
Le problème c'est que, comme tous les observateurs lucides l'avaient annoncé, ces mesures insuffisantes dans le contexte actuel n'ont toutefois pas encore été appliquées dans l'attente d'un feu vert de la Commission européenne qui entend s'assurer qu'il est en conformité avec la législation de l'UE, stricte, sur les aides d'Etat. Il leur faut donc patienter alors que leur trésorerie est détruite et que les banques tiennent le sort des armateurs ou des « patrons » entre leurs mains. « Les aides promises seront versées » mais « il faut regarder port par port », a expliqué Eric Woerth le plus orthodoxe des libéraux du gouvernement prêt pour sa part à laisser mourir les « canards boiteux » quelles qu'en soient les conséquences sociales. « Je sais qu'il y a certain nombre de manifestations dans quelques ports sur la façade atlantique. C'est un métier particulièrement difficile, économiquement extraordinairement tendu3, a reconnu le ministre du Budget, qui a rappelé que le gouvernement a « déjà beaucoup fait sur le plan du pétrole, du gasoil des bateaux ». Il est gonflé le bougre puisqu'il précise quelques minutes auparavant que les promesses ne sont pas... encore réalisées pour les estimer ensuite déjà trop élevées. Il aurait dû avoir le même réflexe au moment du paquet cadeau fiscal et retarder sa mise en œuvre ! dommage.
PLUS PUISSANTS QUE LES ENSEIGNANTS
Ce mouvement qui paraît à la marge car les marins pêcheurs ne sont pas majoritaires sur l'échiquier social ! mais comme il y a des frémissements de révolte parmi les... transporteurs routiers on pourrait vite déboucher sur une crise majeure. On sait en effet que pour la vie quotidienne l'alimentation en carburant est beaucoup plus fondamentale que le... service minimum dans les écoles ! Encore une fois Nicolas Sarkozy a raté la cible car les parents sont davantage obsédés par le relevé de leur compte en banque que par le relève de notes du « petit ». Par pur entêtement idéologique, la Droite « la plus bête du monde » selon une formule venue de son propre camp s'égosille à nier l'évidence ou à se réfugier devant des rideaux de fumée qui doivent dissimuler son incapacité à gérer une situation de crise. La puissante Fédération des entreprises de transport et logistique de France (TLF) a réclamé au gouvernement "un plan d'urgence comportant des mesures, avec application immédiate ou à court terme". Le prix du gazole a grimpé de 16,72% depuis janvier 2008, et de 37,64% depuis janvier 2007, selon la TLF. Selon cette fédération, la part du carburant dans les coûts d'exploitation d'un véhicule de transport routier est de 28%, mode de transport qui subit "par ailleurs, de plein fouet une forte augmentation des autres postes de coût", comme les péages d'autoroutes "+25% en 3 ans" ou encore le coût du matériel.
Si ce sont des patrons de Droite qui l'affirment ils ont plus de chances d'être entendus que de malheureux ouvriers de gauche contraints en fait de travailler beaucoup plus pour gagner finalement encore moins. Avec un bon millier de camions ils peuvent être plus efficaces que des dizaines de milliers d'enseignants dans les rues. Il suffit de les placer une nuit aux bons endroits pour nuire à tout les travailleurs... mais eux ce sera pour la bonne cause alors que ces « minables » de fonctionnaires ne le font que par pur sectarisme ! Cette semaine il n'y aura plus aucun transports collectifs le 22 mai et... on ne se tracassera pas en haut lieu des désagréments causés au Peuple qui bosse. Tenez je prends les paris que Nicolas Sarkozy ne s'adressera pas à la nation jeudi soir contrairement à la semaine dernière. Jeter de l'huile sur un feu qui couve c'est en effet possible une fois mais pas deux.
COUAC SUR COUAC
Pendant que la contestation gagne du terrain si ce n'est dans les rues mais au moins dans les esprits la cacophonie que l'on croyait l'apanage d'un PS ressemblant à la Yougoslavie d'après Tito se développe jour après jour au sein de ce qui fut une majorité présidentielle. Copé encore plus arrogant dans les interviews après une bourde comme celle du vote de la loi OGM que quand il est en réussite se réfugie dans une agressivité pitoyable. La palme d'or revient cependant à l'inimitable Devedjian qui se croît encore secrétaire général d'une Ump qui « demande avec force le démantèlement définitif du dispositif des 35 heures » dès 2008. « Nous souhaitons (qu'on) arrive enfin à ce que la durée du travail soit contractuelle, entreprise par entreprise », a-t-il ajouté. " Ce que nous voulons, c'est que la durée du travail soit fixée entreprise par entreprise par la négociation sociale. » Prié de dire si cela signifiait la fin de la durée légale du travail en France, il a répondu : « Oui (...) Ça cessera d'être un système national ».
Le plus grand gaffeur que l'on ait jamais vu à la tête de l'Ump avait oublié qu'il tuait ainsi par cette affirmation péremptoire le fameux « gagner plus en travaillant plus » de son patron car pour pouvoir travailler plus il faut qu'il existe un repère quantitatif. Détruire les 35 heures c'est de fait anéantir le plan sur les... heures supplémentaires et abandonner tout espoir de tromper les salariés sur leur pouvoir d'achat. La sanction a donc été immédiate : quelques heures plus tard, il était démenti par son secrétaire général adjoint, Xavier Bertrand. « Il faut aussi maintenir une durée légale du travail à 35 heures parce que c'est ce qui permet de déclencher la majoration des heures supplémentaires » a évidemment ajouté le nouveau Dieu des négociations sociales. Selon l'entourage du président Nicolas Sarkozy, l'idée est, tout en maintenant la durée légale à 35 heures, de rétablir la liberté de négociation dans les entreprises sur les contraintes liées à cette durée - repos compensateurs, contingentement des heures supplémentaires, forfait jours pour les cadres, etc. « Référez-vous à ce qu'à dit Xavier Bertrand. Comme toujours, il a bien parlé », a-t-il dit à des journalistes à son arrivée au 10e anniversaire de la Fondation de la 2e chance. L'Ump n'a plus qu'à la boucler.
« La demande de notre mouvement c'est que nous en sortions définitivement et non pas à chaque fois par des mesures qui en réduisent la portée mais qui finalement en laissent l'esprit maintenu », a pour sa part clamé sûr de ses troupes Patrick Devedjian. « Je souhaite que ceux qui seraient tentés de s'opposer à cette évolution (la fin des 35 heures) sachent que l'UMP est déterminée sur ce terrain. » dans le climat social actuel sur le pouvoir d'achat, les retraites, le service minimum dans les écoles, les suppressions massives de postes de fonctionnaires, le détournement des franchises médicales, l'agacement européen sur nos déficits, est-ce le vraiment le moment de... se lancer dans une bagarre aussi idéologique ? J'en doute.
Mais je déblogue...
Les prix du gazole, de l'essence et du fioul domestique ont atteint de nouveaux records la semaine dernière, dans le sillage de la flambée du pétrole brut, selon des chiffres de l'Union française de l'industrie pétrolière (Ufip) publiés hier sur son site. Le litre de gazole, carburant le plus consommé en France, dépassait 1,41 € le litre, à 1,4105 €, après un record de 1,3480 € la semaine précédente, précise l'Ufip. Celui de l'essence SP95 est monté à 1,4454 €, contre 1,4155 € une semaine plus tôt. Quant au prix du fioul, il a atteint 0,9627 € le litre contre 0,9080 €. Ce sont les réalités réduisant à néant toutes les affirmations sur le pouvoir d'achat. Les familles sans transport collectif vont être les premières victimes de l'étalement urbain avec ses conséquences terribles sur le coût du déplacement quotidien « domicile travail ». Conjugué parfois à des taux d'emprunts variables pour l'habitation ou la consommation, l'effet « pétrole » va générer une crise du crédit en France. Aucune mesure ne parviendra à juguler cette réalité d'autant que la précarisation de l'emploi n'arrange pas l'angoisse qui monte dans les « pavillons » français. Les promesses gouvernementales non tenus (NDLR : j'ai à de nombreuses reprises démontré qu'elles ne se seraient jamais dans un tel contexte) vont conduire à un désenchantement très dangereux vis à vis du politique.
Le mouvement des marins-pêcheurs contre la hausse du prix du gazole s'est amplifié sur une grande partie du littoral atlantique, de la Manche et de la Méditerranée, avec les blocages des dépôts de... carburants de La Rochelle et du port pétrolier de Lavera près de Marseille. Du Pas-de-Calais aux Bouches-du-Rhône, les marins bloquent l'accès aux ports ou laissent les bateaux à quai en attendant la réunion du comité de suivi du plan d'aide de la filière, de 310 millions d'euros sur trois ans, que doit présider le ministre de l'Agriculture et de la Pêche.
Michel Barnier s'est dit prêt hier soir à envisager une mise en place « plus rapide » et des « compléments » à ce plan annoncé en janvier dont on sait qu'il n'a pas encore été appliqué.
LA GUERRE DU PETROLE
Les premiers effets du blocage des dépôts ont été ressentis à La Rochelle où des stations service ont été prises d'assaut par les automobilistes craignant une éventuelle pénurie. Les dépôts de carburant du port de commerce, qui alimentent tout le Centre Ouest, sont bloqués depuis dimanche soir. Le mouvement de grogne des professionnels a gagné lundi la Méditerranée où l'accès au port pétrolier de Lavera (Bouches-du-Rhône) a été bloqué dans la matinée. Le dépôt de carburant du port de Sète (Hérault) a également été bloqué. L'essentiel du financement du plan d'aide aux pêcheurs proviendra d'une taxe de 2% prélevée sur la vente de poissons dans la grande distribution.
Le problème c'est que, comme tous les observateurs lucides l'avaient annoncé, ces mesures insuffisantes dans le contexte actuel n'ont toutefois pas encore été appliquées dans l'attente d'un feu vert de la Commission européenne qui entend s'assurer qu'il est en conformité avec la législation de l'UE, stricte, sur les aides d'Etat. Il leur faut donc patienter alors que leur trésorerie est détruite et que les banques tiennent le sort des armateurs ou des « patrons » entre leurs mains. « Les aides promises seront versées » mais « il faut regarder port par port », a expliqué Eric Woerth le plus orthodoxe des libéraux du gouvernement prêt pour sa part à laisser mourir les « canards boiteux » quelles qu'en soient les conséquences sociales. « Je sais qu'il y a certain nombre de manifestations dans quelques ports sur la façade atlantique. C'est un métier particulièrement difficile, économiquement extraordinairement tendu3, a reconnu le ministre du Budget, qui a rappelé que le gouvernement a « déjà beaucoup fait sur le plan du pétrole, du gasoil des bateaux ». Il est gonflé le bougre puisqu'il précise quelques minutes auparavant que les promesses ne sont pas... encore réalisées pour les estimer ensuite déjà trop élevées. Il aurait dû avoir le même réflexe au moment du paquet cadeau fiscal et retarder sa mise en œuvre ! dommage.
PLUS PUISSANTS QUE LES ENSEIGNANTS
Ce mouvement qui paraît à la marge car les marins pêcheurs ne sont pas majoritaires sur l'échiquier social ! mais comme il y a des frémissements de révolte parmi les... transporteurs routiers on pourrait vite déboucher sur une crise majeure. On sait en effet que pour la vie quotidienne l'alimentation en carburant est beaucoup plus fondamentale que le... service minimum dans les écoles ! Encore une fois Nicolas Sarkozy a raté la cible car les parents sont davantage obsédés par le relevé de leur compte en banque que par le relève de notes du « petit ». Par pur entêtement idéologique, la Droite « la plus bête du monde » selon une formule venue de son propre camp s'égosille à nier l'évidence ou à se réfugier devant des rideaux de fumée qui doivent dissimuler son incapacité à gérer une situation de crise. La puissante Fédération des entreprises de transport et logistique de France (TLF) a réclamé au gouvernement "un plan d'urgence comportant des mesures, avec application immédiate ou à court terme". Le prix du gazole a grimpé de 16,72% depuis janvier 2008, et de 37,64% depuis janvier 2007, selon la TLF. Selon cette fédération, la part du carburant dans les coûts d'exploitation d'un véhicule de transport routier est de 28%, mode de transport qui subit "par ailleurs, de plein fouet une forte augmentation des autres postes de coût", comme les péages d'autoroutes "+25% en 3 ans" ou encore le coût du matériel.
Si ce sont des patrons de Droite qui l'affirment ils ont plus de chances d'être entendus que de malheureux ouvriers de gauche contraints en fait de travailler beaucoup plus pour gagner finalement encore moins. Avec un bon millier de camions ils peuvent être plus efficaces que des dizaines de milliers d'enseignants dans les rues. Il suffit de les placer une nuit aux bons endroits pour nuire à tout les travailleurs... mais eux ce sera pour la bonne cause alors que ces « minables » de fonctionnaires ne le font que par pur sectarisme ! Cette semaine il n'y aura plus aucun transports collectifs le 22 mai et... on ne se tracassera pas en haut lieu des désagréments causés au Peuple qui bosse. Tenez je prends les paris que Nicolas Sarkozy ne s'adressera pas à la nation jeudi soir contrairement à la semaine dernière. Jeter de l'huile sur un feu qui couve c'est en effet possible une fois mais pas deux.
COUAC SUR COUAC
Pendant que la contestation gagne du terrain si ce n'est dans les rues mais au moins dans les esprits la cacophonie que l'on croyait l'apanage d'un PS ressemblant à la Yougoslavie d'après Tito se développe jour après jour au sein de ce qui fut une majorité présidentielle. Copé encore plus arrogant dans les interviews après une bourde comme celle du vote de la loi OGM que quand il est en réussite se réfugie dans une agressivité pitoyable. La palme d'or revient cependant à l'inimitable Devedjian qui se croît encore secrétaire général d'une Ump qui « demande avec force le démantèlement définitif du dispositif des 35 heures » dès 2008. « Nous souhaitons (qu'on) arrive enfin à ce que la durée du travail soit contractuelle, entreprise par entreprise », a-t-il ajouté. " Ce que nous voulons, c'est que la durée du travail soit fixée entreprise par entreprise par la négociation sociale. » Prié de dire si cela signifiait la fin de la durée légale du travail en France, il a répondu : « Oui (...) Ça cessera d'être un système national ».
Le plus grand gaffeur que l'on ait jamais vu à la tête de l'Ump avait oublié qu'il tuait ainsi par cette affirmation péremptoire le fameux « gagner plus en travaillant plus » de son patron car pour pouvoir travailler plus il faut qu'il existe un repère quantitatif. Détruire les 35 heures c'est de fait anéantir le plan sur les... heures supplémentaires et abandonner tout espoir de tromper les salariés sur leur pouvoir d'achat. La sanction a donc été immédiate : quelques heures plus tard, il était démenti par son secrétaire général adjoint, Xavier Bertrand. « Il faut aussi maintenir une durée légale du travail à 35 heures parce que c'est ce qui permet de déclencher la majoration des heures supplémentaires » a évidemment ajouté le nouveau Dieu des négociations sociales. Selon l'entourage du président Nicolas Sarkozy, l'idée est, tout en maintenant la durée légale à 35 heures, de rétablir la liberté de négociation dans les entreprises sur les contraintes liées à cette durée - repos compensateurs, contingentement des heures supplémentaires, forfait jours pour les cadres, etc. « Référez-vous à ce qu'à dit Xavier Bertrand. Comme toujours, il a bien parlé », a-t-il dit à des journalistes à son arrivée au 10e anniversaire de la Fondation de la 2e chance. L'Ump n'a plus qu'à la boucler.
« La demande de notre mouvement c'est que nous en sortions définitivement et non pas à chaque fois par des mesures qui en réduisent la portée mais qui finalement en laissent l'esprit maintenu », a pour sa part clamé sûr de ses troupes Patrick Devedjian. « Je souhaite que ceux qui seraient tentés de s'opposer à cette évolution (la fin des 35 heures) sachent que l'UMP est déterminée sur ce terrain. » dans le climat social actuel sur le pouvoir d'achat, les retraites, le service minimum dans les écoles, les suppressions massives de postes de fonctionnaires, le détournement des franchises médicales, l'agacement européen sur nos déficits, est-ce le vraiment le moment de... se lancer dans une bagarre aussi idéologique ? J'en doute.
Mais je déblogue...